40. Sous-marins

Des liens étroits
 
Marraine du sous-marin "la Praya" pendant près de 20 ans – jusqu’à son désarmement – Ramatuelle entretient de longue date une relation particulière avec le monde des « bateaux noirs ». En effet, la position géographique de Ramatuelle lui a toujours conféré un rôle stratégique au cours des multiples conflits. Sa façade ouverte sur la mer était un véritable atout pour qui la contrôlait. Et c’est en bordure du littoral, à la Roche Escudelier, qu’ont accosté, pendant la Seconde Guerre mondiale, les sous-marins venus d’Afrique du Nord pour établir des liaisons avec les services spéciaux de la Défense nationale et accomplir des missions de renseignement en territoire occupé. L’une de ces missions, peut-être la moins connue mais non la moins glorieuse a été l’évasion de l’étendard du 2ème Régiment de Dragons.
 
 
Cinq sous-marins reposent au large de nos côtes
 
Hélas, c’est également au large de Ramatuelle que reposent des sous-marins de la marine nationale disparus dans des conditions tragiques. Tout près de nous, le sous-marin « Sybille », disparu le 24 septembre 1952, à 6,4 milles dans le 105 du cap Camarat. « L’Eurydice », également disparu, le 4 mars 1970, à 8,4 milles dans le 134 du cap Camarat. Du reste, chaque année, le premier dimanche du mois de mars, un hommage solennel est rendu aux victimes de cette tragédie. Plus au large, le sous-marin « 2326 » sombra le 5 décembre 1946 avec 19 hommes d’équipage.
Le sous-marin « Minerve », disparu le 27 janvier 1968, n’a jamais été retrouvé et doit reposer bien au large de Camarat.
Enfin, la marine, ayant besoin d’une cible de sonar, décide d’immerger définitivement, le 31 janvier 1958, le sous-marin « Rubis »à 2 600 milles dans le 125 du cap Camarat.
 
Une promesse solennelle d’amitié avec la base de Toulon
 
Depuis octobre 2004, la commune a souhaité s’associer à l’escadrille de sous-marins de Toulon, dans le cadre d’une promesse solennelle d’amitié. Ce « partenariat » permettra de mettre en place des visites de la base pour les écoles et les centres aérés de la commune, d’organiser des échanges sportifs, de faciliter les stages pour les jeunes qui souhaitent connaître le fonctionnement de l’escadrille, et d’avoir la présence de l’escadrille à l’occasion de certaines manifestations patriotiques (15 août, disparition de l’Eurydice, 11 novembre…).