Suite à l’accident maritime survenu au Nord de la Corse entre 2 navires de commerce le dimanche 7 octobre dernier, des hydrocarbures se sont écoulés en mer. La préfecture maritime a engagé des moyens importants pour récupérer la plus grande fraction de ces produits, mais un certain volume n’a pu être récupéré et s’est échoué sur toute la longueur du littoral de la commune.
Ces produits dispersés en mer transitent au grès des courants et du fait des conditions météorologiques de ces derniers jours, ils se sont déplacés vers l’Ouest pour venir s’échouer depuis mardi 16 octobre à Ramatuelle sur toute la plage de Pampelonne puis à l’Escalet, à Saint-Tropez, à Sainte-Maxime, à la Croix-Valmer.
Dès mardi matin les agents des services techniques de la mairie et les agents de la Communauté de communes via son service Observatoire marin / Espaces maritimes, les agents du Conservatoire du littoral, ont procédé avec les services de l’État aux constatations et à l’évaluation de la procédure à mettre en œuvre.
Mardi à 16h30, après la constatation des dégâts sur le terrain par le sous-préfet, le préfet a déclenché le plan PolMar Terre (pollution maritime) ce qui veut dire que l’État prend en main la direction des opérations et apportera des moyens matériels et humains pour la dépollution et la remise en état des plages avec le soutien des communes concernées.
Les mesures prises dès mercredi matin sont les suivantes :
. Pendant toute la durée des opérations tous les secteurs de plage souillés par les hydrocarbures sont interdits au public par arrêté municipal. Des panneaux seront mis en place interdisant l’accès au rivage. Le public ne doit pas s’approcher ou toucher le fuel lourd celui-ci pouvant constituer un réel danger pour la santé. Il est également interdit de le ramasser et de le jeter avec les ordures ménagères car il doit suivre une filière spécifique.
. Aucun nettoyage mécanique ou humain n’est programmé dans les heures qui viennent car il faut attendre que le temps se calme et que les vagues de pollution s’arrêtent avant de lancer l’opération.
. Un huissier constatera les dégâts sur l’ensemble des 16 kilomètres et fera un état des lieux qui permettra à la commune et à l’État de se retourner contre le pollueur.